Accompagnez Axel Carion dans la Transcordilleras, une aventure remarquable qui le conduit à traverser les paysages à couper le souffle des Cordillères des Andes en Colombie. Découvrez chaque étape de son voyage, entre défis physiques extrêmes et rencontres humaines chaleureuses, dans ce parcours où endurance et beauté naturelle se rencontrent.
Pourrais-tu nous résumer le programme de ton aventure en Colombie ?
La Transcordilleras est un rally bikepacking de 1000km, 22500m de dénivelé à compléter en moins de 8 jours. Il y a 60% de pistes et 40% de routes secondaires. C’est une traversée des cordillères Orientale et Centrale avec un départ depuis le village de Paipa et une arrivée à côté de Medellin (Santa Fé de Antioquia). Le parcours change chaque année. En 2024, il y avait plusieurs cols à 3000m et des pourcentages moyens souvent au dessus des 9/10% !
Quels ont été les facteurs les plus difficiles à supporter sur place ?
Le départ en altitude (à 2500m) ne facilite pas l’acclimatation des européens mais c’est la chaleur (jusqu’à 52°C) qui a été le défi majeur de cette course. Il a fallu ralentir le rythme au maximum pour ne pas faire « exploser le moteur » et être très attentif sur les pistes qui sont piégeuses à bien des endroits.
Une autre aventure d’Axel : Interview Axel Carion au Brésil à Santa Catarina
7 ans après ta dernière visite en Colombie, quelles émotions t’ont procuré tes premiers coups de pédales sur le territoire colombien ?
C’est un pays très chaleureux par sa culture et son climat et j’ai été ému de pouvoir pédaler de nouveau au cœur de la cordillère des Andes colombienne. Le pays s’est bien développé et la sympathie des Colombiens demeure toujours aussi agréable.
Si tu devais retenir une rencontre sur place, quelle serait-elle ?
Dans la dernière ascension gravel de la course, avant le village de Jerico, j’étais littéralement cramé par le soleil sans aucune énergie. Une grand-mère sans âge m’a accueilli avec un grand sourire et m’a préparé un ravito succulent. Nous avons discuté pendant plusieurs minutes qui m’ont paru des heures. En se disant au revoir, elle m’a souri en me souhaitant bonne route et en m’invitant à revenir un jour visiter la Colombie, le « pays de la joie » comme elle aimait le définir.
Nutritionnellement parlant, avec un tel profil et de telles conditions, comment anticipes-tu tes ravitos ?
Je n’avais rien reconnu du profil du parcours car j’aime l’idée de plonger dans l’expérience sans en définir les contours. j’essayais cependant de toujours transporter sur le vélo au moins 2 litres d’eau, des électrolytes et un encas de survie solide pour le plaisir de pouvoir mastiquer quelque chose.
Quels sont les références Punch Power qui te paraissent les plus en phase avec ce type de terrain et ces conditions ?
Avec la chaleur, les aliments solides sont très compliqués à conserver. Les punchy bar et la boisson énergétique Boost longue durée me semblent les plus appropriés
Comment les consommes-tu ? A quel moment stratégique de l’expédition ?
La régularité, comme le rythme sur le vélo, est la clef. Avec la chaleur extrême, l’hydratation est difficile et j’évite d’absorber de trop grande quantité d’un coup. Sur ce rally, j’ai dormi 5 heures chaque nuit donc j’avais également la possibilité de me ravitailler sérieusement chaque soir.
Les stats de ton expérience
25 000 calories / 62 heures de vélo / un plaisir immense sur le gravel
Un résumé de ton périple en 3 mots
Calor / Calor / Calor. Chaleur climatique, chaleur des colombiens, chaleur de l’organisation tout au long de la course.