Découvrez l’interview d’Axel Carion au Venezuela. Un parcours de près de 1000 kilomètres réalisé avec un groupe d’amis au cœur de la Cordillère des Andes.
Quel était l’objectif de cette expédition ?
Le Venezuela est le pays d’Amérique du Sud où naît la mythique chaine de montagne de la cordillère des Andes.
J’ai fait la connaissance d’un couple de vénézuéliens en 2018 durant leur participation au BikingMan Pérou (IncaDivide). Ils ont partagé leur aventure avec leur communauté d’amis cyclistes et notamment auprès de Daniel Mamopulakos qui vit sur Caracas. Daniel est venu à son tour participer au BikingMan du Brésil en 2021 et a proposé à Vinicius Martins (directeur de course du BikingMan Brésil) et à moi-même de venir explorer son pays pour travailler sur l’organisation future d’une étape BikingMan au Venezuela.
Avec qui as-tu eu le plaisir de faire ces 1000 km sur la cordillère des Andes ?
Avec un groupe d’amis que l’on nomme les « Eco-Riders » au Venezuela qui font beaucoup de gravel, de défis longue distance (Everesting etc) et d’andinisme :
- Daniel Mamopulakos
- Attilio Ferrando
- Yupi Alfredo
- Alfredo Lasry
Quel a été le programme de cette expédition ?
Nous avons passé plusieurs semaines sur place pour :
- parcourir à vélo en bikepacking près de 1000 kilomètres dans la cordillère des Andes pour définir une trace potentielle
- rencontrer la communauté cyclistes sur place pour donner des conférences sur le matériel nécessaire et faire découvrir l’ultra distance
Quelles surprises t’a réservé l’équipe Ecoriders Venezuela ?
Je retiendrai plusieurs choses :
- un accueil exceptionnel qui est une des caractéristiques des vénézuéliens d’une manière générale
- un parcours à vélo spectaculaire mixant asphalte / gravel et la traversée de plusieurs parcs nationaux
Quel a été le sommet le plus haut que tu as traversé au Venezuela ?
Nous avons fait l’ascension du « Collado del Condor » culminant à plus de 4,100 mètres.
C’est la route asphaltée la plus haute du pays et une attraction pour tous les vénézuéliens qui viennent visiter ce lieu symbolique du pays tout au long de l’année.
Qu’est-ce qui a été le plus dur sur ce périple ?
Globalement les conditions au mois de janvier sont idéales car il ne fait ni trop froid, ni trop chaud.
Nous avons eu, à l’approche du sommet du Collado del Condor des températures approchant des 0°C mais rien d’insurmontable. Dans la région des plaines au pied des Andes, il pouvait faire près de 30°C ! Les routes et les pistes ne « rendent » pas beaucoup à vélo et ce fut l’un des points les plus difficiles à découvrir car notre progression était plus lente que dans nos calculs. Le bon point c’est que cela nous a permis de profiter des points de vue sur ce pays surprenant à bien des égards.
As-tu fait découvrir la marque Punch Power à tes amis Vénézuéliens ? Qu’en ont-ils pensé ?
Avec mon matériel vélo, j’étais proche de la limite du poids maximal autorisé par la compagnie aérienne. J’avais donc emporté seulement mon « encas de survie » Punch Power : 2 gels énergétiques / jour et 1 barre énergétique par jour d’expédition donc pas de possibilité de beaucoup partager ! 😆
Pour conclure, les trois mots qui résument le mieux ton expédition ?
Aérien, inédit et chaleureux.
En savoir plus sur Axel :